prénoms : Noah est un prénom que ma mère n'a pas choisie sans raison. En effet, mon arrière-grand père maternelle était un Noah et de ce que j'en sais c'était un grand homme, un homme d'une droiture sans égale et qui fit le bien autour de lui. Ma mère espérait surement me transmettre les qualités de ce dernier en m’appelant ainsi. Le second choix est un choix venant de mon père, Hermes comme le dieu messager. Contrairement à ma mère qui vient du coin mon père n'est pas irlandais de pure souche c'est surement pour cela qu'il alla chercher dans la mythologie grecque plutôt que celte. ₪ nom : Forbes, le célèbre nom de la famille qui possède la moitié des batiments du pays. En effet, mon paternel n'est autre que le PDG de l'entreprise Forbes. ₪ âge : 18 ans ₪ date de naissance : 23 mars 1995 ₪ lieu de naissance : Aislingtown ₪ pouvoir : écrire ici, précise sa puissance précédemment tirée au sort ₪ situation amoureuse : Célibataire depuis bien longtemps, mais éperdument amoureux d'une aveugle des sentiments. ₪ groupe : we survive ₪ avatar : Daniel Sharman

₪ PARLE NOUS UN PEU DE TOI.
impulsif ₪ jaloux ₪ rusé ₪ sanguin ₪ surprotecteur ₪ borné ₪ imaginatif ₪ charmeur ₪ secret ₪ sensible ₪ fonceur ₪ malin ₪ incertain ₪ sportif ₪ sous-estimé ₪ inconscient, les risques ne m'ont jamais empêcher de foncer la tête la première au risque de me blesser ou pire ₪ j’ai la sale manie de parler dans mon sommeil, c’est ma sœur qui me l’apprit lorsque j’avais quinze ans, c’est ma mère qui a rigolé quand Lula lui a demandé c’était qui la fille aux gros nichons ₪ mes parents très désireux de donner à leurs enfants la meilleure éducation possible m’ont obligé à m’épanouir dans un domaine artistique et sportif, alors que Lula choisissait la danse classique comme les princesses et la gymnastique, je me mis à jouer de la guitare et je suis rentré dans l’équipe de football de l’école. Ça me manque de ne plus pouvoir écouter de la musique sans arrêt, heureusement j’ai encore ma guitare sèche et il m’arrive de jouer un morceaux pour détendre l’atmosphère, je peux pas faire grand-chose d’autre ₪ depuis toujours j’ai une grande affinité avec les animaux, ces derniers m’ont toujours aimés et je les ai toujours adoré, cependant Lula étant allergique on n’a jamais pu avoir de chien ou de chat ₪ extrêmement gourmand, je mangeais comme quatre par le passé, maintenant je ne m’autorise plus de tel excès car il faut partager, mais j’ai toujours eu un appétit d’ogre ₪ Depuis toujours j’ai quelques complexe, enfant je dépassais déjà la majorité de la classe d’une tête et puis en grandissant je me suis toujours senti un peu différent, déjà rien que par mon nom de famille. J’ai tout de même l’habitude de ne pas montrer et  je cache ce manque de confiance en moi par un trop plein d’assurance. Les seules personnes avec qui je ne me sens pas inférieur sont mes amis les plus proches, bien que depuis la disparition des adultes et la découverte de leurs pouvoirs j’ai l’impression d’être le bon dernier  ₪ Depuis l’incident, comme je dis toujours, j’ai du mal à dormir, mes nuits sont courtes ou alors ponctuées de mauvais rêves. Alors, au lieu de perdre mon temps j’essaye de me rendre aussi utile que possible ₪ Je suis incapable de parler de ma sœur, de ce qui a pu lui arriver ou alors d’où sont nos parents, ça n’a jamais été mon truc de dire toutes les choses que j’ai sur le cœur et plus le temps passe moins j’ai envie d’en parler même si ça fait un mal de chien. A la place, je m’énerve pour un rien, je suis instable parfois, j’ai déjà été trop loin et même si je le regrette je n’arrive pas à m’excuser ₪ pendant l’adolescence j’ai fait quelques conneries. Rien de grave, des œufs jetés sur des façades de maison pour rire, recouvrir les meubles de jardin de chez moi avec du papier toilette toujours pour rire, griller des clopes après les cours. La seule chose qu’il m’arrive encore de faire c’est griller une clope de temps en temps lorsque mes nerfs ne tiennent pas le coup ₪

₪ DIS NOUS, COMMENT AS TU RÉAGI FACE A LA DISPARITION DES ADULTES ?
A la fête du Samain j’avais du réconforter ma petite sœur persuadé que tous les parents avaient disparus. Il avait fallu que je lui répète encore et encore que nos parents allaient arriver au cours de la soirée et qu’il ne s’agissait que d’une blague de mauvais goût. Je m’étais trouvé très convaincant sur le coup même si l’espace d’un instant la peur me noua les entrailles. Le lendemain, ma sœur est partie pour un voyage en Angleterre prévu depuis un moment, elle devait aller voir notre grand-mère mais surtout faire une compétition de gymnastique. Je me souviens encore parfaitement de la voiture familiale qui quittait la maison avec elle dedans et moi  qui restait là. Mes parents sont revenus et on était censé passer la journée et la soirée ensemble. Je me souviens très bien de ma mère préparant le repas alors que mon père jouait dans le jardin avec moi tâchant de me dribbler avec notre vieux ballon de foot usé. J’ai pas trop compris ce qui s’était passé. C’est con, mais je crois que c’est un peu comme de se faire frapper par une vague glacée pour la première fois. Dans un premier temps on est sous le choc, on a froid, mais surtout on est perdu. Après on revient à la surface et on se rend compte que tant de choses se sont déjà produites sans qu’on ne s’en rende compte, on est habitué à la froideur de l’eau et on se retrouve à battre des pieds et des jambes histoire de rester à la surface. Ca m’a frappé de plein fouet comme un coup donné en plein dans l’estomac. L’idée avait déjà faite son trajet sous mon crâne, mais je n’encodais pas l’information. On était seul. Je comprenais tout à fait la chose, mais je n’y réagissais pas. Ce n’est que le lendemain que l’implacable vérité me rattrapa nouant ses doigts glacés autour de ma gorge. On était seul et perdu, à y penser mon cœur se nouait et mes paupières brulaient. Mais dans tout ça, où est Lula ?

A l’extérieur l’orage grondait, néanmoins tout était calme chez les Forbes. Allongé dans son lit, Noah dormait du sommeil du juste dans sa chambre décorée aux effigies de ses équipes de football préférées. Absolument pas troublé par l’orage qui se déchainait à l’extérieur, l’enfant n’entendit pas sa sœur ouvrir sa porte en douceur avant de s’approcher de son lit sur la pointe des pieds. Du haut de ses cinq ans, Lula était une petite fille terrifiée par les orages. C’est pour cela que l’enfant grimpa dans le lit de son frère, se glissant sous les couvertures avant de coller ses pieds glacés aux pieds chaud de son grand-frère qui grogna en se réveillant. « Faut que t’arrêtes de faire ça, sinon un jour je vais te dévorer ! » Dit il tout en chatouillant l’enfant qui éclata de rire tout en gigotant dans tous les sens. Se calmant, Noah passa son bras autour du corps frêle de Lula la serrant dans ses bras alors que la petite se blottissait contre lui cachait son visage dans le creux de son cou. Le tonnerre gronda un peu plus fort ce qui arracha un sursaut à l’enfant. Tâchant de calmer la petite, même s’il avait besoin de force pour son match le lendemain matin, Noah faisait de son mieux pour être le meilleur des grands frères possible. « Tu crois que si c’était grave papa et maman dormiraient sur leurs deux oreilles ? Tant que tu restes avec moi il ne peut rien t’arriver, promis. » La petite offrit un léger sourire à son frère alors que ce dernier allumait sa lampe de chevet. « Qu’est-ce que tu fais ? » « Vu que tu n’arrives pas à dormir, autant en profiter pour continuer la lecture du livre des contes de maman. » Ouvrant le tiroir de sa table de chevet, le brun sortit un vieux livre relié en cuir ainsi qu’une lampe de poche. Allumant la lampe de poche, Noah éteignit sa lampe de chevet avant de tirer sa couette par-dessus leurs têtes pour faire un tipi de fortune. Avec naturelle, les deux s’installèrent, Lula blottie contre le flanc de son frère et le garçon ses jambes tendues supportant le vieux livre.
Après avoir fait la lecture plus d’une heure, les deux ne sentaient plus la fatigue et en un rien de temps Lula se retrouvait à bondir de joie sur le lit de son frère sans plus se soucier de l’orage. « Tu vas aller voir mamy avec moi, ouais ! On va aller voir mamy, ouais ! » Tachant de calmer sa petite sœur du mieux qu’il pouvait, le brun avait conscience qu’il était déjà cinq heures du matin et que si elle continuait à gesticuler dans tous les sens ils allaient se faire gronder. N’ayant pas le temps de dire quoique ce soit, la porte s’ouvrit sur leur mère décoiffée et encore à moitié endormie. « C’est quoi ce grabuge ?! » Se laissant retomber mollement sur le lit, Lula se cacha derrière son grand frère qui souriait sans trop savoir quoi dire. La petite fille agrippé au pyjama superman de Noah dit alors : « J’aime pas l’orage. » La petite blonde qui avait oublié jusque là les éclairs et l’orages qui grondait à l’intérieur se remit à trembler légèrement ses peurs revenant à l’assaut. « Ma puce, pourquoi tu n’es pas directement venue me voir ? Tu sais bien que ton frère doit se lever tôt demain. » « Ca va maman, elle me dérangeait pas, on s’est bien amusé. » S’approchant de ses deux enfants qu’elle aimait plus que tout, Cordelia Forbes passa une main tendre dans les boucles de son ainé alors qu’elle attrapait sa plus jeune pour la serrer dans ses bras. Soulevant Lula, la mère de famille fit signe à Noah de se lever et de lui prendre la main. Trainant ses enfants jusqu’au rez-de-chaussée, elle les mena jusqu’à la cuisine. Posant Lula sur le plan de travail central, lâchant la main de Noah, Cordelia sortit divers ingrédients sous les yeux émerveillés de la plus jeune. « On va être discret, d’accord ? Votre père est rentré tard et il aimerait être bien reposé pour te voir jouer demain Noah. » Hochant la tête, naturellement Noah se mit à aider sa mère qui commençait la préparation d’un gâteau alors que Lula jouait avec les ingrédients salissant la cuisine dans de léger rire cristallin.
La famille Forbes était une famille soudée qui avait pris l’habitude d’affronter les orages de la vie ensemble sans laisser aucun membre derrière. C’est ainsi que Noah apprit les avantages d’être bien entouré. Rory, le père de famille n’était pas souvent là à cause de son boulot, mais ce dernier faisait de son mieux pour être un bon père et être là lors de tous les événements importants de ses enfants. C’est ainsi que Noah entra dans l’adolescence, comme un enfant équilibré et conscient d’être aimé. Il n’empêchait que le brun n’était pas parfait, mais il avait la chance d’avoir une famille derrière lui pour l’aider lorsqu’il trébuchait.



I DON'T LOVE YOU, BUT I ALWAYS WILL
Ca sonnait comme une évidence, tout le monde au lycée se doutait que les deux allaient finir ensemble. Il s’agissait là surement de la principale raison qui faisait que Sarah Morgan et Noah Forbes sortaient ensemble. Plus que ça, avec le temps, c’était devenu une évidence, en tous points. Ils aimaient les mêmes choses, voulaient voir les mêmes films, partageaient généralement les mêmes idées et l’adolescente ne lui tenait pas compte de ses sautes d’humeurs et de sa tendance à se laisser emporter par la colère. Elle était belle, très belle. Brune, avec de longs cheveux bouclés et représentait véritablement la femme des rêves du jeune Forbes. Alors, comme tout adolescent profitant des premiers émois, il s’était lancé à corps perdu dans cette relation lisse sous tous angles. Les deux étaient toujours d’accords, ou alors finissaient par se mettre d’accord. Elle venait le voir à l’entrainement de foot et lui aimait aller la voir danser pendant ses répétitions. Ils allaient au cinéma, mangeaient ensemble, les parents de Noah voyaient même cette relation d’un bon œil trouvant leur fils plus épanouis ainsi. Et vraiment, dans le fond Noah avait l’impression de posséder tout ce dont il pouvait rêver : des amis en or, une famille compréhensible, une sœur adorable bien qu’irritante et une petite amie qui sortait tout droit d’un conte de fée. Peut-être le brun aurait il du voir le coup venir, c’était trop beau, trop impeccable pour être vrai. Le crash n’allait surement pas tarder, le masque tombé et cette mascarade qui sonnait faux allait enfin laisser la vérité tomber. Sauf que rien n’y faisait, c’était parfait, toujours trop parfait.
Même leur première fois allait être parfaite. Noah avait tout prévu, le repas au restaurant, il avait l’assurance que les parents de Sarah étaient hors de la maison pour la soirée et avait obligé sa belle à passer sa journée avec des amies afin de pouvoir décorer la maison. C’était sa première fois, leur première fois, ça devait être un moment haut en couleur, un instant tendre et intemporel dont ils pourraient se rappeler. C’était peut être idiot de vouloir rendre tout aussi parfait, mais il vivait son premier véritable amour et l’adolescent ne connaissait pas encore la cruauté des sentiments. C’est ainsi qu’en rentrant ce soir après avoir mangé aux restaurants ils se retrouvèrent chez les Morgan la maison recouverte d’un silence de plomb. D’un commun accord ils montèrent à l’étage, allumant la chaine stéréo dans la chambre de Sarah, Noah alluma ensuite les bougies qu’il avait soigneusement installés à gauche et à droite pendant la journée. « Un vrai prince charmant. » Un sourire fier aux lèvres, le brun se laissa tirer par la belle jusqu’au lit sans opposer aucune résistance. « Si je suis le prince, alors tu es la princesse. » Souffla t’il leurs lèvres bien trop proche que pour ne pas inviter à la luxure. Sans prévenir, consumée par ses sentiments depuis trop longtemps, Sarah embrassa son petit ami avec fougue alors qu’ils tombaient sur le lit. C’est avec naturelle que leurs mains cherchaient à découvrir le corps de l’autre alors que leurs lèvres restaient scellées. Le cœur de l’adolescent battait la chamade alors qu’il se demandait s’il n’avait pas oublié son préservatif dans l’urgence. Incapable de réfléchir correctement, ses mains se glissaient naturellement sous le haut de Sarah alors que les lèvres de cette dernière glissaient le long de sa mâchoire les doigts de la belle griffant en douceur la peau de son futur amant. Lorsque le souffle chaud de la belle vint caresser son oreille, Noah eu du mal à ne pas arracher ses vêtements et ceux de Sarah trop empressé. Les doigts de la belle s’étaient alors agrippés au bas de son t-shirt alors qu’elle lui soufflait de façon suave : « Enlèves ton t-shirt. » Se redressant, il se mordilla la lèvre inférieur dans une moue craquante alors que Sarah jouait de plus en plus avec le bas de son t-shirt. C’était le grand soir, surement l’un des soirs les plus marquants de sa vie, il n’en doutait pas un seul instant.
Commençant à retirer son t-shirt, le jeune Forbes sentit la main de Sarah glisser sur son torse presque dénudé alors qu’un pincement lui nouait le cœur. Ca sonnait faux. Pour la première fois de leur relation Noah avait une hésitation, il craignait ce qu’il allait se passer, l’erreur qu’il allait surement faire. Retirant totalement son t-shirt la seule personne à laquelle il réussi à penser fut Eryn et pourtant au lieu de réfréner ces ardeurs, imaginer la belle le dévorant du regard comme Sarah le dévorait du regard à cet instant l’excitait encore plus. Pressante, Sarah noua ses bras autour du cou de son amant alors que leurs lèvres se rencontraient à nouveau mais ça sonnait faux, trop faux. L’estomac du brun était noué et le visage de son amie Eryn était trop présente sous son crâne. Rompant ce baiser qui le tuait de l’intérieur, dans la semi-obscurité qui baignait la pièce l’adolescent n’avait aucun mal à imaginer Eryn à la place de Sarah, elle se ressemblait tant au fond. C’est surement à cet instant que la vérité le frappa comme une évidence, une évidence bien plus forte que celle qui les unissait lui et Sarah. Dans une moue honteuse et gênée, le brun souffla à mi-voix : « Je suis désolé, mais je peux pas. Je peux vraiment pas. » Jouant avec la ceinture de son petit ami, Sarah arborait fièrement une moue aguicheuse alors qu’elle répliquait amusée : « Je peux te dire que d’où je suis, je suis sur que tu le peux. » « J’en ai pas envie ! » Grogna t’il tout en roulant sur le lit avant de se remettre sur ses pieds. Récupérant son t-shirt il l’enfila rapidement désirant s’échapper de cet endroit le plus rapidement possible, mais surtout se vider l’esprit, arrêter de penser à l’image de cette autre fille qui n’avait pas sa place sous son crâne. « Et tu me laisses en plan, comme ça ? » Attrapant sa veste qui avait été vulgairement jetée au sol à leur arrivée, il ouvrit la porte de la chambre avant de s’arrêter presque en dehors de celle-ci. « J’ai pas envie de faire ça, pas comme ça, pas avec toi. » « En gros, tu es en train de me dire que tout ce que t’as fait pour me baiser c’était pour rien du tout ? » L’implacable vérité était de plus en plus présente dans son esprit, les différences entre Sarah et Eryn étaient tellement fortes qu’ils ne pouvaient plus les ignorer, même volontairement. Tout ce qu’il détestait chez Sarah il l’aimait chez Eryn, tant et si bien que même les défauts de la belle il les trouvait attendrissant. Il l’avait en tête, il l’avait sous la peau et ne l’avait jusqu’alors jamais remarqué, quel idiot ! « Je préfère qu’on en reste là. » Répondit il sans même prendre la peine de s’expliquer. Qu’y avait-il à dire ? Il en aimait une autre, ce n’était pas sa faute.



YOU'RE THE BEST I'VE EVER HAD YOU'RE NOT MINE AND I'M NOT YOURS
Un des grands malheurs de l’adolescence est certainement de tant vouloir et d’obtenir si peu. Noah s’en rendait compte jours après jours. Depuis Sarah, le jeune homme était un garçon un peu différent. Plus mature, plus confiant, le jeune homme n’était clairement plus l’adolescent vivant ses premiers émois. Cette période de sa vie était passée pour laisser naitre un jeune homme un peu bagarreur, un brin rieur et un bon vivant. Ce soir là, comme souvent, lui et les autres membres de leur espèce de bande s’étaient réunies autour d’un feu de camp. Feu de camp qu’il venait fièrement d’allumer après avoir galéré une bonne dizaine de minutes. « Mais c’est que t’es un champion Noah. La prochaine fois si on veut attendre trois plombes on sait à qui s’adresser. » Se tournant vers Elwyn, Noah lui fit une grimace comme le gamin qu’il était toujours un peu. Il savait qu’Elwyn était le grognon de la bande, comme lui s’était le gars impulsif. Il ne se plaignait absolument pas de son ami, le caractère un peu grincheux de ce dernier l’ayant bien fait rire à de nombreuses reprises. « Chez les Sullivan vous êtes vraiment… » « Vraiment quoi ? » Amusé de voir Eryn apparaitre ainsi un verre à la main comme si de rien n’était, le brun laissa échapper un éclat de rire alors que la belle lui tendait le verre. « Vous êtes surprenant chez les Sullivan, vraiment surprenant. » « Et j’ai pas droit à un verre moi ? » Se plaint Elwyn alors que sa sœur lui offrait un de ses plus beaux sourire. Astoria apparu alors un verre à la main tout en se déhanchant maintenant que la base Ipod avait été allumée.  « Voila pour toi. » Souffla la brune tout en donnant un verre au grincheux de service. L’ambiance était bonne enfant et même s’ils avaient l’air de se taper sur le système ou de se lancer des remarques acerbes, ils savaient eux que c’était de l’attachement. Un attachement profond et ancré en chacun d’eux.
Le feu s’était fait moins brillant, les verres étaient vides et la musique allait de plus en plus fort cependant c’était la discussion et les rires qui prenaient le pas sur l’obscurité environnante et sur les bruits de la nature. Une ombre se fraya alors un chemin jusqu’au cercle d’ami légèrement éméché qui discutait sans réellement chercher à suivre le sens de la conversation. « Et là, j’ai vraiment eu l’air con quand j’ai récupéré mes vétements avant de détaler comme un lapin. » « P’tain j’aurais parié que tu t’étais tapé Sarah moi ! » Riant en cœur, il s’agissait d’adolescents comme les autres, dans une ville pas si différente des autres à discuter de  sujets intemporelles Remettant correctement sa veste sur les épaules d’Eryn, un regard tendre posé sur la jeune femme, il passa un bras protecteur autour des épaules de celle-ci avec ce naturel qui caractérisait trop bien leur relation. « Attends attends ! Mais pourquoi t’as détalé comme un lapin ? » Les yeux de Noah se posèrent naturellement sur Elwyn cherchant à toiser le visage de ce dernier à la recherche d’un indice. Malgré l’alcool circulant dans son système, le brun savait que ce n’était pas une chose à faire que de balancer la vérité. Surtout pas au milieu d’une soirée aussi amusante et bonne enfant que celle-ci. Il savait surtout qu’avant de lâcher ça en public il devrait forcément en parler à Eryn et puis essayer de voir si Elwyn allait pas lui casser la gueule par la même occasion. Prenant une longue inspiration afin de se donner un peu de force ou juste du temps, les yeux de l’adolescent scannaient l’obscurité. « Oh, mais voila un revenant ! » De l’obscurité apparu le dernier membre de la bande qui avait eu le malheur de ne pas apparaître de toute la soirée. S’installant avec ses amis, le brun attrapa l’unique bière restante tout en disant : « J’ai été privé de sortie pour la soirée, vous imaginez le truc ? C’est seulement maintenant que j’arrive à sortir et vous avez déjà fini toutes les boissons, merci pour le soutien les mecs. » Riant en cœur, le cœur de Noah était soulagé de pouvoir garder ses secrets encore plus longtemps.
La nuit s’était lourdement installé depuis longtemps déjà lorsque Noah attendit un creux dans la conversation pour dire : « J’ai entrainement de foot demain en matinée, je ferais bien de rentrer. » Malgré ce qu’il venait de dire, Eryn ne bougea pas d’un poil sa tête posée sur l’épaule du jeune homme. Les autres se plaignirent un peu de lui jouant le trouble fête, mais le brun était habitué. Finalement, la jeune femme lourdement blottie contre son flanc daigna bougée et s’apprêtait à lui rendre la veste quand il lui attrapa la main pour l’en empêcher. « T’auras qu’à me la rendre demain. » Dans un léger sourire, il souhaita à tout le monde une bonne fin de soirée avant de quitter la plage afin de retourner jusqu’à chez lui à pieds. Comme souvent, le brun rentra chez lui par la porte menant sur le jardin, retirant ses chaussures pour les poser dans l’entrée avant de monter à l’étage le plus discrètement possible. Comme toujours, sa mère l’attrapa sur le point de rentrer dans sa chambre et l’embrassa sur le front en lui souhaitant une bonne nuit et en lui rappelant qu’il était censé rentrer plus tôt. Et, comme toujours, le jeune homme s’endormit paisiblement à peine eu t’il le temps de s’allonger sur son lit.

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La bouche sèche, le côté droit de son visage endoloris, c’est avec difficulté que Noah souleva ses paupières pour voir le carnage qu’était devenu son salon. Grognant, le brun se laissa rouler sur le tapis au sol avant de se rendre compte de l’endroit où il était et où il avait dormi. Ses yeux posés sur le plafond, le brun regrettait la soirée qu’il avait organisée chez lui le soir précédent après un match victorieux de l’équipe du lycée. Seulement vêtu de son caleçon, l’adolescent se redressa difficilement avant de tituber difficilement jusqu’à la cuisine pour passer sa tête sous l’eau. « Dur dur le réveil ? » Riant depuis l’entrebâillement de la porte, Astoria semblait en pleine forme alors que Noah avait l’impression de vivre le pire lendemain de soirée imaginable. « Il s’est passé quoi bordel ? » Ouvrant le réfrigérateur, habitué à se servir chez les Forbes, Astoria sortit un sachet à glaçon avant de le tendre à son ami. Un peu étonné, le brun dévisageait la jeune femme qui posa finalement les glaçons contre la joue de Noah qui eu mal sur le coup. Grognant, il attrapa un essuie vaisselle propre entourant le sachet de glaçon à l’aide de ce dernier. « Par pitié dis moi que j’ai tapé personne ? » Amusée de voir son ami dans cet état, le brun gérant normalement bien l’alcool et n’allait pas plus loin que ses limites, la brune le laissa mijoter quelques minutes tout en retournant dans le salon. « Mieux que ça, t’as mis k.o. la table jardin après une petite danse extraordinairement sexy, je comprends tout à fait pourquoi la blonde est restée pendue à ton cou. » Grimaçant, Noah regarda par la baie vitré de la maison pour voir la table de jardin tenant encore seulement grâce à un équilibre précaire. Le sac de glaçon toujours posé contre son visage, Noah sortit une cigarette avant d’aller s’installer sur une des tables de jardin. Le jardin n’avait pas eu droit à un traitement de faveur, des verres recouvraient l’herbe fraichement coupé et il y avait des vêtements à gauche et à droite. Regardant le bordel qu’il allait devoir ranger avec un air dépité, l’adolescent cherchait à se souvenir de l’heure de retour de ses parents, il espérait que c’était dans longtemps, assez longtemps que pour qu’il puisse récupérer de sa gueule de bois et avoir rangé. « Ton pantalon ! Il était donc là. Tu devrais peut-être aller te rhabiller avant que le reste de la bande ne vienne ranger et s’il y a une fille dans ta chambre c’est uniquement de ta faute. » Presque paniqué désormais, le brun se disait que cette soirée improvisée avec l’équipe de foot avait été une mauvaise idée. Il devait clairement arrêter de prendre des décisions sur un coup de tête et aussi arrêter de boire autant.
Récupérant son pantalon Noah jeta son mégot avant de monter à l’étage pour découvrir la mystérieuse blonde qui dormait à moitié à poil dans son lit. Jetant son pantalon sale dans le bac à linge, il en sortit un de son armoire qu’il enfila de suite avant d’attraper un t-shirt et de réveiller la belle au bois dormant. « Hey, hey, faut se réveiller tu dois pas rester ici. Tu m’entends ? » Se réveillant avec difficultés la blonde se rhabilla sans aucune pudeur avant de s’accrocher à Noah comme à une bouée de sauvetage. L’aidant à descendre les escaliers il passa une main autour de la taille de la jeune femme qui venait d’appeler ses amies pour venir la rechercher. Une fois au rez-de-chaussé, le brun son t-shirt toujours en main ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec les trois membres manquant de la bande. « Tu nous présentes. » Grimaçant, Noah amena la blonde jusqu’à la voiture de ses amies qui le détaillait un peu trop à son goût avant de la laisser là sans un adieu. De retour à l’intérieur, l’adolescent enfila son t-shirt avant d’aller récupérer le sachet de glaçon dans le jardin. « Une connerie de plus à ajouter à mon palmarès, je ne vous remercie pas les gars de ne pas m’avoir empêcher de le faire. » S’approchant de lui, amusé, Elwyn l’attrapa par l’épaule tout en disant assez fort que pour que les oreilles bourdonnantes de Noah souffrent un peu plus. « Non, non, non ! Le seul fautif ici c’est toi. Quand t’as des idées super géniales, impossible de te faire changer d’avis. Sois content qu’on vienne t’aider à ranger les pots cassés. »
La maison à moitié rangée, les adolescents prenaient une pause bien méritée dans le jardin, buvant un coup avant de reprendre le travail. « NOAHHHHHHHHHHHHHH ! » Bondissant de son siège, le jeune Forbes traversa la maison jusqu’à la porte d’entrée pour voir ses parents horrifiés alors que sa petite sœur de dix ans rire en voyant les dégâts que son frère avait causé. « On ne t’as laissé la maison que deux jours et et.. mais c’est quoi ce cocard ?! N’avais-je pas été clair sur les bagarres ? Faut que tu te reprennes Noah, faut que… » La main de sa mère posée sur sa joue cherchait à mesurer l’ampleur des dégats laissant un instant passer au second plan les dégats matériel. « M’man, je me suis pas battu, je suis tombé sur la table de jardin. » Tirant sa valise, Rory Forbes entra dans le salon complètement rangé et pu observer les amis de Noah par la fenêtre. Leur faisant signe en tachant de sourire, le père de famille sortit dans le jardin pour dire : « C’est très gentil d’avoir voulu aider Noah, mais je crois que c’est à lui de ranger le bordel qu’il a foutu. Comme toujours vous êtes les bienvenus, mais pendant une petite semaine je pense que mon idiot de fils va être puni. » Habitué à avoir ces jeunes chez lui, Rory les laissa finir leur boisson en vitesse avant qu’ils ne s’éclipsent laissant la famille seule.
« On n’avait dit pas de soirée. » « On a gagné le tournoi d’hier, l’équipe était contente et ça m’a semblé être une bonne idée de les invités boire un coup. » « Tu me prends pour une idiot ? Il y avait plus que ton équipe de football ici pour avoir vider toutes les bouteilles que vous avez rangés dans les cartons. » « La porte est accessoirement resté ouverte donc y a des gens qui sont rentrés, c’est pas vraiment de ma faute. » Incapable de ne pas rire face à cette remarque, le père de Noah le bouscula un peu affectueusement. « Tu tiens de ton père toi. » « Ne l’encourages pas toi ! Tu es aussi idiot que ton fils. » « Je ne suis pas idiot, j’aime juste profité de la vie. » « Idiot ou pas tu es privé de sortie pour deux semaines. » « C’est pas un peu beaucoup deux semaines, quand vous êtes renté la maison était à moitié rangée. Sachant que je vais continuer à ranger, je pense qu’une semaine serait plus juste. » « Il tient tout de moi, un vrai petit homme d’affaire. » C’est dans un rire général que les Forbes conclurent pour une punition d’une semaine, bien qu’au bout de deux jours Noah était déjà de sortie bien que sa mère n’en su rien.


I'M HAVING TROUBLE SLEEPING, I'M THINKING OF ALL YOU SAID ABOUT THE TEARS BEEN SHARED, LEAVE ME
Le tic tac continu de l’horloge accroché au mur me tuait de l’intérieur. Etouffant un cri de frustration, je me retournais pour la centième fois dans le lit de mes parents ce soir.  Je savais que c’était idiot de revenir dans cette maison vide, tout comme je savais que c’était dangereux, je ne pouvais pourtant pas me résoudre à abandonner cet endroit. C’était fou, mais peut-être reviendraient-ils. Je savais qu’ils ne reviendraient pas. Ma tête enfoncée dans le coussin, les embruns à mes paupières tentant de s’échapper, j’étais seul. Je me sentais terriblement seul. Pourtant, j’avais des amis vers qui me tourner, j’avais des gens, il y avait des gens, mais je me sentais seul. C’était comme une ombre dans mon cœur, des  ténèbres sous mon crâne, je ne pouvais lutter contre eux, je ne savais pas comment les battre. Tachant de prendre de lentes inspirations, je sentais la crise de panique me menacée, comme quand j’étais enfant et que je perdais ma mère au supermarché. J’avais peur, j’étais seul et j’étais triste. Ravalant les larmes rageuses qui cherchaient à couler de mes yeux, je ne prêtais plus attention à mon poing endoloris. En y repensant, j’avais honte. J’avais honte et je me félicitais d’avoir eu la clairvoyance de m’être éloigné toute la soirée. C’était pas de ma faute, j’y pouvais rien, j’étais comme ça avec mes travers, avec mes défauts et mon sale caractère. Je pouvais clairement revoir la tête de ce gamin que j’avais massacré à coups de poing rageur. Je pouvais voir les regards étonnés de mes amis autour de moi qui ne comprenaient pas. Ils savaient pas ce que c’était d’être à ma place, ils avaient pas idée, j’étais comme ça, j’avais le sang chaud ça avait toujours été le cas. Sauf que là il ne s’agissait pas d’une petite bagarre dans la cours de l’école, il ne s’agissait pas de quelques coups donnés contre un gamin qui cherchaient à se défendre. Je lui avais démoli la gueule, sans pouvoir m’arrêter, sans arriver à contrôler les ténèbres qui prenaient le pas sur mon cœur.  Recroquevillé sur le lit de mes parents, je serrais le cadre photo, habituellement posé sur la table de chevet, contre moi. J’avais peur de les oublier, j’étais tellement habitué à les avoir à mes côtés, je savais pas comment faire pour sortir la tête de l’eau et voir clair à nouveau. Serrant un peu plus fort le cadre contre moi, je finissais par me redresser conscient que je n’arriverais pas à dormir dans cet état.
Ouvrant la porte du balcon, je sortais une clope du paquet fourré au fond de mon sac à dos avant de l’allumer. Fumer en dehors de la maison me rappelait les engueulades que j’avais eu avec mes parents, au sujet des cours, de la cigarette, des bagarres. Agrippé à ma cigarette comme un naufragé s’agripperait à une bouée, je fixais le grand jardin de notre propriété sans vie. C’était ma mère qui adorait jardiné alors que Lula avait l’habitude de s’exercer un peu dans l’herbe. Il nous arrivait aussi de jouer au football ensemble quand j’étais plus jeune, quand les amis n’étaient pas plus important que la famille, quand j’étais persuadé que rien ne me les arracherait jamais. Restant une dizaine de minutes à l’extérieur, laissant la brise tempérée me rafraichir, je n’avais jamais été aussi terrifié du noir de la nuit que depuis que le courant avait disparu. Le soir, j’avais du mal à lutter contre mes peurs, le soir je me sentais plus seul que le reste de la journée. Pendant la nuit je n’étais plus le gars confiant et sur de lui qui montait des plans aussi fous que fantastiques faisant de son mieux pour les mener à bien. Le soir je n’étais rien d'autre que le gars terrifié incapable de fermer l’œil de peur de voir les corps sans vie de ses parents dans ses rêves. Jetant le mégot de ma cigarette, je rentrais à l’intérieur pour retourner m’allonger, je voyais à peine l’heure inscrite sur l’horloge et déjà je pensais à la journée qui se profilait derrière le ciel étoilé. A nouveau allongé, espérant que mes insécurités s’étaient envolées avec la fumée de ma cigarette, j’osais fermer les yeux en espérant trouver du repos.
Nageant dans ma sueur, la gorge sèche, mes yeux clos que je tentais désespérément d’ouvrir, je me débattais avec moi-même dans un rêve plus vrai que nature. Totalement désemparé, mon corps figé, je n’arrivais pas à me battre, je n’arrivais pas à me défendre ni à défendre les personnes autour de moi. Je me retrouvais inutile à regarder mes amis en première ligne pendant que je devais essayer de sauver ma vie en restant éloigné du conflit. Mes pieds fondus dans le bitume, je n’arrivais pas à me déplacer, mes cordes vocales n’émettaient aucun bruit alors que j’essayais de crier, alors que j’essayais d’attirer leur attention, leur dire que j’étais là, que je pouvais faire quelque chose. J’avais envie de leur dire que j’étais utile, j’avais besoin de leur dire que j’étais utile, c’était inutile. Bougeant dans tous les sens, incapable de sortir de ce rêve qui consumait mon esprit, dans un dernier spasme je me retrouvais les yeux ouverts et sans vie à fixer la porte de la chambre de mes parents ouvertes. C’est d’une voix d’abord faible que je croassais dans un premier temps et puis plus fortement je disais presque implorant : « Lula… LULA ?! » Sauf que la chevelure qui apparu dans mon champ de vision n’était pas celle de ma sœur adorée.
Mes yeux posés sur Eryn perdirent de leur agitation. A nouveau pareil à une coquille vide, je restais allongé là malgré le regard inquiété de la jeune femme. J’avais envie de lui dire de s’en aller, j’avais envie de lui hurler de me laisser seul. Une partie de moi avant envie de ça alors que le reste de moi, alors que mon âme brûlait de ne pouvoir me blottir dans ses bras. J’avais besoin de réconfort, j’avais besoin de sentir sa présence rassurante. J’avais besoin d’elle, mais je ne l’admettais pas, pas à cet instant où j’étais terriblement vulnérable. Emprisonné par mon silence, je restais immobile lorsqu’elle s’assit sur le lit. Mes yeux toujours rivés sur la porte je pouvais imaginer Lula apparaître en sautillant du haut de ses onze ans. Je pouvais l’imaginer et autant que je le souhaitais, je savais qu’un monde aussi bousillé que celui dans lequel nous devions vivre n’était pas fait pour elle. « Elle me manque à moi aussi. » Me crispant imperceptiblement, j’étais pas prêt à en parler, pas prêt à en parler même avec elle. Gardant le silence, je me détendais perceptiblement lorsque Eryn passa ses doigts dans mes cheveux avec douceur. « Tu sais, si tu veux en parler je… » Me redressant, je quittais le lit pour attraper les vêtements que j’avais poser sur la commode le soir précédent. Retirant mon t-shirt tout en étant de dos à la belle, lorsque je l’entendis se lever, je savais qu’elle avait compris le message. M’habillant rapidement, je fourrais quelques affaires dans mon sac avant de descendre pour la rejoindre. Un léger sourire aux lèvres, je soufflais tout en sortant de mon ancienne maison : « Qu’est-ce qu’on a à faire de prévu aujourd’hui pour sauver la petite ville de Aislingtown ? »
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