La journée de la veille avait bien remplis, je n’avais pas été dérangée et j’avais pu dormir tranquillement jusqu’à 14h, mon nouvel abris était parfait primaire mais douiller,   j’y avais rassemblé le maximum de livre, et emmitoufle dans mon sweat noire à capuche et mes chaudes couverture éclairée par la lumière d’une lampe torche (je comptais éviter de faire du feu le plus longtemps possible, trop visible, risque de bruler les bois , etc…), je commença à me plonger dans les livres.
Les livres étaient si passionnants que je les finis presque tous dans la nuit, ils ne m’avaient pas appris grand-chose que je ne sache déjà  mais c’était de noter les différences de vocabulaire d’orthographe et d’autres petits détails entre les ouvrages, que je trouvais intéressant, je notais tout dans mon carnet en plus de certaines copies d’illustrations  que je jugeais utile. Peu avant l’aube le gazouillis des oiseaux me firent sortir de ma transe littéraire et je m’aperçus que j’avais un  peu faim, je me leva et vérifia nonchalamment la présence de ma dague à ma ceinture. C’était un très bel objet décoré style oriental mais assez sobre assez sobre, mais je l’avais bien plus choisie pour sa lame fine légèrement recourbée, sa tenue était parfaite et j’avais réussi m’y habituer rapidement, je l’avais trouvé ou plutôt voler dans l’une des maisons avoisinant la mienne et j’en été très fière. Je pris également une sacoche je ne comptais pas manger sur place si on repérait ma planque mes réserves seraient vite perdues,  une fois équipée je me dirigea vers un cour d’eau ou j’entreposais mes réserves nécessitant de la fraicheur et je pris quelques tranches de bacon des légumes, des fruits et des canettes de soda, ensuite non loin de là je creusa un peu la terre pour jusqu’à ma réserve de nourriture en sachet où je pris des chips. je finis mon parcours devant un autel que j’avais installé depuis peu, pour y faire une offrande de légumes aux esprits de la nature et autres divinités, vous pouvez vous moquer de moi mais depuis l’incident de Samhain je préférais éviter de m’attirer les foudres des divinités. Je pris finalement le chemin du retour vers mon abris actuel, je pris la décision de longer le dôme la principale raison était qu’il tenait éloigner ceux de la ville un faux pas et ils se retrouvaient le visage bruler par l’étrange barrière, mais alors que j’étais quasiment à l’emplacement mon précieux éden de la veille j’entendis une voix
« PUTAIN DE MERDE ! » d’un coup je m’immobilisa, qui? Qui osait s’approcher de mon territoire autoproclamée. Je jeta un furtif coup d’œil à l’intrus, c’était une fille brune et élancée, si elle semblait plus grande que moi ce n’était pas une géante,  je me lancerais pas dans une approximation de son âge je n’étais pas douée pour ça. Cependant son visage ne me semblait pas inconnu, mais peu importe, qui qu’elle soit elle devait partir, en plus comment était-elle arrivée là il y avait des pièges tout autour… ah non c’est vrai j’avais eu la flemme de les installer hier soir. Heureusement l’inconnu semblait faire demi-tour, je l’y encourageais mentalement ‘‘Oui c’est ça part, c’est sa plus loin, plus loin… hey pourquoi tu t’arrêtes continue ton chemin, non pas par-là ! pas par-là !’’. Pas possible elle avait trouvé mon abris, je me rapprocha furtivement, elle semblait intéressée par mes livres et elle en prit un sur une pile, j’eu juste le temps de penser ‘‘Ma page !!!’’ tandis que la petite plume qui me servait de marque page tombait sur le sol. Cette fois c’en était trop
‘‘C’est bon ? Je peux t’aider?’’ Dis-je d’un ton calme mais ferme, je continua en me rapprochant, il n’y a pas de nourriture ici juste des livres va-t’en. Une fois que je fus assez proche je lui pris le livre des mains et le reposa sur la pile d’où il venait. Je continua sur un ton plus doux ‘‘Si tu as peur je peux te raccompagner chez toi’’, je disait ca non pas par gentillesse mais surtout pour me débarrasser d’elle, j’alla même jusqu’à la pousser à l’extérieur, c’est alors que la lumière éclairant son visage je me rappela ou je l’avais vu et je m’écria en faisant un bond en arrière ‘‘hey mais je te reconnais tu étais à la bibliothèque…je sais plus quand'', puis ma surprise se transforma en suspicion ‘‘tu es venue me voler mes livres ?’’ je porta ma main a ma dague pour lui faire comprendre que si c’était le cas je saurais me défendre

Intéressant apparemment l’intruse avait elle aussi un poignard, mais savait elle s’en servir…, j’avais déjà rencontrée en ville des enfants couteau en main les jambes flageolantes et des larmes plein les yeux. Mais elle ne tremblait pas, ni ne semblait pas avoir perdu son sang-froid même, elle ne se montra pas agressive, lame vers le sol elle me dit « Je pense qu'on va se calmer, d'accord ? », elle me regardait droit dans les yeux comme on ferait pour apaiser un animal sauvage, son regard me plut j’en avais rarement de tel, mais il me mit un peu mal à l’aise. Je me mis en position de salut tel une bretteuse s’apprêtant à combattre, mais  je n’en fis rien je préférai laisser l’excitation m’envahir lentement, m’enveloppant comme un serpent malveillant, dans mon dos le vent se mit à souffler un peu plus fort. La fille de la bibliothèque continua.« Je suis pas là pour voler quoi que se soit okay ? Je... Je me baladais et j'ai trouvé ton abri par hasard.», j’étais mitigée son histoire était  assez plausible, après tout mon abris était assez visible et son sa principale protection était l’éventualité selon laquelle personne ne s’approcherai du Dôme, elle l’avait juste vu par hasard et puis quelle autre raison aurais-t-elle de venir ici, mais certaines choses me dérangeaient dans son histoire, j’abaissa ma lame vers le sol comme mon adversaire l’avait fait un peu plus tôt , “Tu ne savais pas qu’il ne faut pas toucher le Dôme ?” Dis-je en montrant sa main brulée “j’en doute, soit tu as vécue dans une cave jusqu’à maintenant soit tu es complètement idiote” dans ma tête je me dis “ou alors c’est une suicidaire ”  il y avait dans ma voix à la fois de l’ironie et du mépris total, ma protection contre les inconnus afin qu’il ne voient jamais la *vrai* moi, timide, effrayé et si peu sûr d'elle. Je voulais aussi la testais, son regard m’avait vraiment plu mais je restais encore sur mes gardes, par les temps qui courent qui sait sur qui on pouvait tomber. Je fis un pas dans sa direction ma lame toujours vers le sol et le sourire narquois aux lèvres, cependant je ne lui voulais déjà aucun mal, je me contenter d'essayer de l'impressionner, comme ces drapeaux qui se grossissent pour paraitre plus gros, mais je me doutais viens que je finirai par exploser. Peut-être était-ce par naïveté mais je me fiais souvent  aux yeux de des gens que je rencontrais pour leur faire confiance ou non, et les yeux de cette fille bien qu’in peu triste (qui ne l’est pas en ce moment) montrait de la détermination. Je fis à nouveau quelques pas vers elle et je la regarda droit dans les yeux  et aussi rapide que l’éclair je lança ma dague dans la direction de la brunette, celle-ci guider par un coup de vent providentiel évita de justesse la main de ma nouvelle rencontre et alla frapper son poignard, la désarmant d’un coup. Dans tête je remercia mille fois le vent, j’avais eu beaucoup de chance de ne pas la toucher, surtout sachant à quel point je visais mal. Je continua en détournant les yeux “On parle mieux sans arme”, je sortis de mon sac ma canette la plus fraiche et la lui tendis “tiens la bien ça te fera du bien”. Evidemment j’avais encore de quelques armes cachées sur moi mais elle n’avait pas à le savoir “Tes yeux m’ont convaincues, je ne vais pas continuer les hostilités ” c’était vrai, je ferma les yeux et expira lentement le vent fit de même je le sentie s’enrouler autour puis autour de ma nouvelle rencontre. En les rouvrant je sourie et me présenta “ je m’appelle Luna, Luna Odugal, et je ne cherche qu’une chose la vérité ” je finis en la fixant droit dans les yeux comme elle tout à l’heure je voulais lui montrer l’ampleur de ma determination. Je fouilla quelques secondes dans mon sac avant de sortir mes provisions “maintenant j’aimerai t’offrir un repas”, je lui offrais un repas, en fin si on pouvait appeler cela ainsi c'était surtout de la malbouffe dans toute sa splendeur , mais je voulais montrer un signe de paix, je lui avais dit ce que je pensais, peut être avais-je eu tort après tout j’étais jeune, j’étais seule, et j’étais triste. “Tout a l’heure tu semblais intéressée par mes livre pourquoi, quel type de de savoir recherches-tu ” le timbre de ma voix devient plus grave j’adorais imiter les vieux sage, et intérieurement je jubilai, pour la première fois depuis deux semaines je recommençais à m’amusait de petits rien.