I walked for miles 'til I found you + alexei & billie joe
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“ E. Billie Joe Hastings ”
₪ THEY'RE GONE. WE'RE ALONE.
₪ âge : dix sept ans ₪ statut : célibataire ₪ pouvoir : thermokinésie ₪ groupe : we have faith₪ double compte : s. astoria armstrong ₪ pseudo : jordanna ₪ avatar : nina dobrev ₪ crédits : fanlovedean ₪ messages : 483 ₪ date d'inscription : 11/08/2012
₪ THEY'RE GONE ₪ votre réaction face à la disparition: le désespoir mais pas pour la perte de sa mère... ₪ citation: i'm the only one and i walk alone. ₪ relationships:
Sujet: I walked for miles 'til I found you + alexei & billie joe Dim 8 Sep - 15:17
i walked for miles 'til I found you
Tout allait mal. Ce n'était pas nouveau, ce n'était pas un scoop. Mais alors que n'importe qui pourrait penser qu'avec le temps, les choses s'amélioreraient, et bien les choses ne faisaient qu'empirer. Billie Joe n'arrivait pas à aller de l'avant. Elle ne voyait pas de raison d'aller de l'avant et pire encore elle n'en avait pas l'envie. Non, aucune envie d'aller de l'avant, d'oublier. Comment pourrait-elle oublier et surtout pourquoi voudrait-elle oublier ? Narcisse était l'homme de sa vie, le deuxième homme de sa vie. Elle avait déjà perdu le premier lorsque son père était mort et Billie Joe s'était jurée de prendre soin de son frère à partir de là, de faire en sorte qu'il ne lui arrive rien et qu'il ait la meilleure vie possible, qu'il soit heureux comme il le méritait. Elle le chérissait, elle l'adorait. Et maintenant, il était parti. Elle avait échoué. Beaucoup de gens pourraient lui dire que ce n'était en rien sa faute, qu'elle n'aurait absolument pas pu prévoir cet éclair, cette disparition, cet accident de voiture. Mais pour BJ, ça ne changeait rien. Il était parti alors qu'elle lui avait promis qu'elle veillerai sur lui, pour toujours. Et maintenant ? Elle était seule et vide, désespérément vide. C'était un étrange sentiment, un atroce sentiment. La constante impression de se sentir vide, de sentir dans sa poitrine un trou énorme, aspirant tous sentiments autre que la douleur, le désespoir, la souffrance, l'horrible souffrance. Se sentir vide c'était comme ne plus avoir de but dans la vie, ne plus avoir de raison de vivre. Billie Joe se fichait à présent de tout. Vraiment ? Elle prenait pourtant la peine de ne pas montrer l'état dans lequel elle se trouvait aux autres, lors des rares fois où elle mettait le nez dehors. Mais ce n'était pas tant qu'elle se souciait de l'opinion des autres mais cacher ses sentiments était une habitude chez elle, surtout ne pas avoir l'air faible, ne pas susciter la pitié. Il y avait des jours un peu mieux que d'autres, des matins où elle ne se réveillait pas en hurlant après un atroce cauchemar mettant en scène la mort de son frère de diverses manières toutes plus horribles et déchirantes les unes que les autres. Il y avait des journées où elle ne passait pas des heures assise sur son lit, fixant l'herbe de son jardin par la fenêtre, immobile et impassible, incapable de trouver la volonté de faire quelque chose. Il y avait aussi des journées où elle ne se retrouvait pas complètement saoule en fin de journée, ayant vidé une, ou deux, ou même trois des bouteilles de la réserve de sa mère. Elle qui en voulait tellement à sa mère pour être une alcoolique, voilà qu'elle était en train de prendre la même voie. Mais après tout pourquoi ne pas prendre la même voie ? Elle n'avait plus personne pour qui être responsable. Plus personne sur qui veiller. Et puis l'alcool lui donnait l'impression que le trou dans sa poitrine devenait légèrement moins douloureux. Du moins jusqu'à qu'elle se réveille le lendemain matin avec une atroce gueule de bois et un mal de crâne horrible. Elle n'avait plus personne, plus quoi que se soit à quoi se raccrocher. Elle n'avait plus rien qui valait la peine de vivre cette vie qui était devenue une torture sans fin, un supplice interminable.
Était ce pour cela qu'elle se trouvait maintenant, en fin d'après midi, perchée sur une falaise à plus de trente mètres de haut ? Était ce pour cela qu'elle regardait d'un air hypnotisé en bas les vagues se fracasser contre les nombreux rochers pointus ? Elle frissonna malgré son jean et son pull à manches longues beige lorsque que le vent fit virevolter ses cheveux. Elle était si proche que la moindre bourrasque un peu trop forte pouvait la faire basculer dans le vide. Si proche que si elle avançait un pied d'un centimètre, elle prenait le risque de perdre l'équilibre. Que faisait-elle là ? Elle était sortie de chez elle, chose rare. Encore plus rare depuis qu'elle s'était récemment faite enlevée par le "clan des méchants" comme elle les appelait. Elle s'en était sortie mais ne tenait pas à ce que ça se reproduise. Elle avait marché, sans but, tel un robot, ou un zombie. Elle n'était pas bourrée, elle ne se rendait nul part. Elle voulait juste voir la mer. Narcisse adorait la mer. Et une fois aux falaises, elle s'était avancée, comme attirée irrésistiblement par le bord et par le vide. Peut-être était ce la solution. En finir. Se laisser aller dans le vide, là, maintenant, tout de suite. Elle toucherait un rocher et alors sa souffrance s'arrêterait, elle ne serait plus vide, elle ne serait plus rien d'ailleurs. Elle ne manquerait pas à grand monde. Elle songea à Lorraine, à Soren, à Aiden. Ils survivraient, le dernier survivrait très bien même. Surprenant mais la pensée d'Aiden sembla accentuer sa douleur. Elle ferma les yeux, appréciant le souffle du vent sur son visage. Non, elle ne manquerait pas. Plus personne ne tenait réellement elle. Et soudainement le visage d'Alexei lui vint en tête. Celui qu'elle pourrait appeler le troisième homme de sa vie. Comment avait-ele pu l'oublier ? Lui c'était différent. Elle savait qu'elle lui ferait du mal. Elle lui faisait déjà du mal en l'évitant depuis bientôt un mois. Avait-il appris qu'elle s'était faite enlevée par les powerful ? Peut-être. Il avait dû devenir fou, il était si protecteur avec elle. Elle esquissa un sourire triste. Il avait du essayer de venir voir si elle allait bien, il avait dû venir frapper à sa porte de nouveau. Elle n'en avait pas le souvenir, mais peut-être qu'elle avait été trop saoule pour s'en rappeler. Au fond il lui manquait. Elle s'en rendait compte à présent. Mais elle n'avait pas envie de le voir. Elle n'avait envie de voir personne et encore moins de devoir parler de la... disparition de Narcisse. Alexei ignorait tout cela. Il devait être tellement perdu devant les efforts que la jeune femme déployait pour l'ignorer et l'éviter. Parfois elle avait eu envie d'ouvrir la porte sur laquelle il tambourinait énergiquement pour qu'elle vienne lui ouvrir. Elle avait eu envie de se jeter dans ses bras et de pleurer, de se sentir réconfortée, écoutée. Mais au fond, elle savait qu'il ne pouvait rien pour elle. Et au fond, elle ne voulait pas parler de Narcisse. Selon son avis, elle aurait été égoïste de lui faire part de ses malheurs car il ne pouvait rien y faire, personne ne pouvait rien y faire. Elle était seule. Elle ne voulait pas parler à qui que se soit et pire encore, elle se sentait coupable, terriblement coupable d'avoir échoué, de ne pas avoir réussi à protéger Narcisse. Elle avait honte, elle était minable, pitoyable, inutile. Elle repensa à tous les moments qu'ils avaient partagé ensemble, elle et Alexei et elle essuya une larme. Oui, Alexei lui manquerait et elle se sentait coupable de le laisser ainsi, sans explications. Mais peut-être était-ce pour le mieux. Le monde se porterait bien mieux sans elle et Alexei aussi. Elle balaya du regard l'horizon, cette fine ligne délimitant la fin de l'océan et le début du ciel. Elle inspira profondément. C'était la bonne chose à faire. Elle réouvrit les yeux et recommença à fixer les rochers, se préparant mentalement à effectuer le pas qui scellerait son destin. Ou peut-être que le vent se chargerait de faire ça pour elle.
“ Alexei C. Hunderwood ”
₪ THEY'RE GONE. WE'RE ALONE.
₪ âge : 17 y.o ₪ statut : Célibataire depuis toujours amoureux de sa meilleur amie ₪ pouvoir : Hémokinésie ł Il contrôle le sang des autres et peut lui faire a peu près tout faire. (1 barre...) ₪ groupe : We Survive₪ double compte : none ₪ pseudo : Sleepy ₪ avatar : Dylan O'Brien ₪ crédits : Untaimed Swallow ₪ messages : 17 ₪ date d'inscription : 30/08/2013
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Sujet: Re: I walked for miles 'til I found you + alexei & billie joe Mar 10 Sep - 18:21
I Walked for miles 'til I found you Ft. Billie
Mes yeux se perdaient sur la ville. Tout semblait si calme, si posé. Mais tous savaient que ce n'était pas le cas. Tous savaient que d'un moment à un autre, tout pouvait basculer. Depuis ce jour, plus rien n'était pareil. J'en avais conscience, j'en avais terriblement conscience. Mais je devais garder le sourire, feindre la transparence. Tous ses jeunes enfants qui étaient effrayés...je ne devais pas leur faire voire que je l'étais aussi. Je me l'étais promis. Et pourtant, pourtant j'avais perdu mon armure, mon pilier. Je n'avais jamais eu que mon père pour prendre soin de moi. Me réconforter, m'éduquer. Il avait toujours été là pour me soutenir. Et si par malheur j'avais déjà souhaité qu'il me laisse tranquille. Dieu seul savait a quel point je le regrettais. Oui j'aurai donné n'importe quoi pour une engueulade avec mon père. Je m'asseyais sur un banc, plongé dans mes pensées. Le monde ne tournait plus rond. Et il me manquait, il me manquait terriblement. Et puis, comme ci cela ne suffisait pas. Billie aussi m'évitait. C'était presque comme-ci elle avait elle aussi disparut. Parfois je craignais que ce soit le cas. Parfois je craignais avoir tout perdu. Ma Billie. Je lui en voulais, je lui en voulais tellement. Elle m'évitait tout bonnement, je ne lui avait pas parlé depuis ce jour-là, je ne l'avais plus vue. Je m'inquiétais. Je m'inquiétais terriblement lorsque, tambourinant a sa porte je n'entendais aucune réponse. Je m'inquiétais encore plus quand, passant un oeil par une fenêtre dont le rideau n'était pas totalement tiré, j’apercevais toutes ces bouteilles sur le sol. J'essayais de comprendre, mais je n'y parvenais pas. Alors je tambourinais encore. Et encore. Parfois je passais des heures assis devant sa porte. Des larmes coulant sur mes joues. Attendant un geste, une réponse, une lumière. Mais rien ne venait. Alors je partais, et le lendemain matin, je revenais. Jusqu'à ce jour, où j'ai tambouriné. Et j'ai reçu une réponse. un "Vas t'en" clair, sanglant, comme un coup d'épée dans mon coeur. Comme si quelqu'un se riait de moi et m'arrachait le coeur de la poitrine a coup de griffe. Elle m'avait blessé, elle ne le savait même pas. Elle m'avait abandonné. Moi qui avait besoin d'elle, qui l'aimait plus que tout... Je me relevais de ce banc. La voiture que j'avais emprunté était garée un peu plus loin. Mon père m'avait appris à conduire a 14 ans. Ce souvenir me donnait un sourire. Puis il disparut lorsque je fixais les arbres de cette falaise. Ces arbres entre lesquels, enfants, Bill et moi courrions tous les deux. Ses arbres entre lesquels adolescent, je la regardais avec les yeux d'un jeun amoureux. Un jeune et peureux amoureux. J'avançais, doucement, prenant le temps de respirer l'air frais. Je la voulais, je voulais la sentir contre moi. Mais je voulais aussi lui hurler dessus, lui faire comprendre quel mal cela me faisait. Quel mal elle m'avait fait, et puis son idiot d'Ex n'arrangeait pas les choses. Peut-être le voyait-elle encore ? Je ne pouvais pas le savoir. Puisqu'elle me chassait de chez elle. Puisqu'elle ne me parlait plus. Je continuais d'avancer. La colère rongeant mon coeur. Je levais les yeux vers le bord de la falaise. Quand je la vit enfin. Je ne savais que penser. Peut-être pourrions nous enfin parler. Peut-être qu'elle aussi était venue ici se remémorer nos jeux d'enfants. Peut-être se rappelait-elle de nos rires et de nos discussions. Mais soudain, une autre idée me traversa l'esprit. Une idée noire, sombre, horrible. Une idée qui me glaça le sang. Au sans propre du terme au vu de mon pouvoir. Les émotions le dirigeant, je sentais mon sang se cristalliser dans mes veines. Avant de reprendre un flot normal. Je m'élançais. Ma colère devait se sentir à des kilomètres à la ronde. Elle n'oserait pas, elle ne pouvait pas faire ça. "BILLIE !!" Je me retenais de pleurer, je fulminais, j'était debout immobile, quelques mètres derrière elle. Je n'avais qu'une envie, c'était de lui hurler tout le mal qu'elle m'avait fait. "Tu crois que tu vas faire quoi là ? Tu m'as pas déjà assez fait de mal ? Tu m'as pas déjà assez trahis ?" Je la fixai. Le vent faisait danser ses cheveux. Le tableaux était embrumer par les larmes qui se rassemblaient sur mes yeux. Je les empêchais de couler. Aucune larme versée. "TU peux pas me faire ça ! Bill t'en as pas le droit. Je suis peut-être plus rien pour toi, j'suis p't'être redevenu qu'une putain de connaissance. Je sais pas ce qui te prends, je sais pas ce qui t'arrives ! Parceque tu m'évites, tu me dis rien. Tu comptes jouer le fantôme jusqu'à quand ? Ou alors sauter tiens, puisqu'en bas ce sera plus facile hein ?" Mes mots étaient durs. Claquants. violents. J'avais tellement de chose a dire, tellement de choses à lui reprocher. Je prenais une pause. Je l'observais. Le silence rendait plus froide l'atmosphère du moment. En plus de ma colère je devais maîtriser ce satané pouvoir, parceque je risquais de la tuer sans qu'elle n'ai le besoin de sauter. J'essuyais mes yeux d'une main. Je devais avoir l'air pitoyable, un tee-shirt beaucoup trop grand pour moi. un jean aussi trop grand, déchiré, délavé, des baskets trouées. Pas vraiment la tenue pour voir la fille qu'on aime. Mais je m'en foutais. Je me foutais de tout. Il n'y avait qu'elle, moi et cette falaise.