“ Allie-Théa J. Hartley ” ₪ THEY'RE GONE. WE'RE ALONE.
₪ âge : seize ans ₪ groupe : we survive ₪ double compte : nope ₪ pseudo : aryia ₪ avatar : dasha sidorchuk ₪ crédits : bazzart ₪ messages : 36 ₪ date d'inscription : 18/08/2013
| Sujet: dans la nuit des temps nous marchons (allie-théa joleen hartley) Lun 19 Aoû - 8:18 | |
| Allie-Théa Joleen Hartley prénoms : allie-théa Joleen ₪ nom : hartley ₪ âge : seize ans ₪ date de naissance : quinze octobre mille neuf cent quatre-vingt-seize ₪ lieu de naissance : aislingtown ₪ pouvoir : inexistant ₪ situation amoureuse : célibataire ₪ groupe : we survive ₪ avatar : dasha sidorchuk TELL ME MORE ₪ PARLE NOUS UN PEU DE TOI. accueillante ₪ adorable ₪ agréable ₪ aimable ₪ attentionnée ₪ angoissée ₪ anxieuse ₪ bornée ₪ bienveillante ₪ bavarde ₪ calme ₪ coopérative ₪ consciencieuse ₪ curieuse ₪ compétitive ₪ caractérielle ₪ coquette ₪ délicate ₪ disponible ₪ dévouée ₪ défaitiste ₪ distraite ₪ efficace ₪ énergique ₪ espiègle ₪ émotive ₪ emportée ₪ entêtée ₪ étourdie ₪ fantaisiste ₪ fidèle ₪ généreuse ₪ indépendante ₪ insouciante ₪ impulsive ₪ influençable ₪ instable ₪ responsable ₪ jalouse ₪ loyale ₪ lunatique ₪ maline ₪ méthodique ₪ naturelle ₪ naïve ₪ nerveuse ₪ observatrice ₪ organisée ₪ obstinée ₪ pacifiste ₪ paisible ₪ patiente ₪ perfectionniste ₪ prudente ₪ peureuse ₪ raisonnable ₪ réconfortante ₪ réservée ₪ romantique ₪ râleuse ₪ sensible ₪ serviable ₪ sérieuse ₪ silencieuse ₪ souriante ₪ susceptible ₪ têtue ₪ timide ₪ triste ₪ tranquille ₪ tolérante ₪ volontaire ₪ vigilante ₪ vive ₪ elle se mordille les lèvres lorsqu’elle est angoissée ou contrariée ₪ elle dit oui à tout ce qu’on lui demande mais n’arrive pas toujours à tenir toutes ses promesses ₪ elle tient un journal depuis toujours ₪ lorsqu’il y a trop de soleil, elle éternue toujours trois fois de suite ₪ lorsqu’il pleut, elle aime danser dans l’herbe ₪ depuis toujours, lorsqu’elle croise un bébé dans une poussette, elle aime lui adresser un petit coucou de la main ₪ elle allume toujours la lumière en entrant dans une pièce, même lorsqu’il fait jour ₪ elle est une grande lectrice, tous genres confondus ₪ elle aime beaucoup le bricolage et aidait son père dans tous les petits travaux de la maison ₪ plus jeune, elle a fait partie d’un groupe de scout et garde encore son foulard ₪ elle déteste qu’on ne l’appelle qu’allie ou que théa.
₪ DIS NOUS, COMMENT AS TU RÉAGI FACE A LA DISPARITION DES ADULTES ? Avant toute chose, il faut savoir que ma grande ambition, dans la vie, c’est de travailler avec les jeunes enfants. En crèche, en maternité ou encore en périscolaire, pour l’instant, rien n’est encore bien défini. Mais voilà, le lycée nous a demandé d’effectuer un stage, avant les vacances de Noël. Alors, depuis le début de l’année scolaire, j’ai multiplié les lettres de motivations. Mais au final, j’aurai pu en envoyer une seule, car la crèche de la ville m’a accepté très rapidement. Il faut dire que mes frères, mes sœurs et moi y sommes tous passés, avant. Mon plus jeune frère vient à peine de la quitter pour entrer à l’école maternelle. Donc voilà, ce jour-là, j’étais venue faire signer ma convention de stage, et me trouvait dans le bureau de la directrice tout en observant les enfants qui courraient en cercle, encore malhabiles. Leurs rires et le babillement des plus jeunes masquaient le son du stylo qui crissait sur la feuille. Rien ne m’importait plus que ce stage qui approchait, jour après jour. J’allais pouvoir, pendant deux semaines, réaliser mon rêve et m’occuper de ces petits bouts de choux, qui jouaient en toute innocence. Cette journée, c’était la promesse d’un bonheur futur. Jusqu’au moment où une lumière vive et aveuglante m’éblouie pendant au moins une dizaine de minutes. Puis, le calme. Le silence complet, comme si les enfants avaient oubliés comment il fallait faire pour rire. Tous leurs regards étaient fixés à l’endroit où, quelques minutes avant, se trouvait l’éducatrice leur lisant une histoire, un nourrisson sur ses genoux. Mais elle n’était plus là, et le bébé commençait à pleurer, à terre. Je me tournais vers le bureau, la directrice. Mais elle non plus n’était plus là. J’ai failli paniquer. Mais je savais, ayant eu trois cadets, que paniquer devant des jeunes enfants n’est pas bien. Je ne pouvais pas me permettre de paniquer devant les petits. Après, lorsque je n’aurai plus tous ses petits devant moi, lorsqu’ils ne pourront plus me voir, là, oui, je pourrais paniquer. Mais pas avant. Alors, je me suis approché du bébé par terre, qui pleurait tandis qu’un bleu pointait sur son front, signe qu’il était tombé. Je le berçait, comme maman berçait mes cadets lorsqu’ils pleuraient. Et, inspirant calmement, j’attrapais le livre. « Et si je vous racontait l’histoire du vilain petit canard ? ».
Puis, les jours sont passés. On a tous fini par remarquer que tous les adultes avaient disparus. Et pas seulement les parents, les grands-parents, les tantes et les oncles. Les frères et sœurs de plus de dix-huit ans, aussi. Pour moi, ça a été ça, le pire. Nous sommes une fratrie de sept, et nous avons toujours été habitués à être ensemble, à vivre ensemble. Avec la disparition de nos ainés, je me suis retrouvée seule avec mes trois petits frères et sœurs, dont l’un aveugle. Encore une fois, j’ai résisté à l’envie, au besoin même, de paniquer avec eux. Mais je me sens responsables, je ne veux pas les angoisser plus qu’ils ne le sont déjà. Alors, je prends sur moi, encore. STAY THE NIGHT BONJOUR, BONJOUR TRÈS CHER. ALORS MON PETIT, ON EST ORIGINAIRE D'AISLINGTOWN ? OUI, NON ? DEPUIS BEAUCOUP DE GÉNÉRATIONS ? OU ALORS ES TU UN PETIT NOUVEAU? UN TOURISTE EN VACANCES PEUT-ÊTRE ? Comme tous mes frères et mes sœurs, je suis née ici. Mais mes parents, eux, sont originaires du canada. Ils ne nous ont jamais dit pourquoi ils sont emménagés ici. Tout ce que l’on a réussi à savoir, en écoutant les conversations de nos parents, c’était que nos grands parents ne s’aimaient pas, et qu’ils s’étaient donc opposés à leur mariage. Mais nous avons compris qu’autre chose les avait poussés dans cette ville, précisément. Mais quoi, nous l’ignorons encore.
AAAAH, JE VOIS. BON ALORS PARLE MOI UN PEU DE TON ENFANCE, COMMENT C'ÉTAIT ? LE MONDE DES BISOUSNOURS ? ET TA FAMILLE, QUE PEUX TU NOUS DIRE DESSUS ? J’ai vécu une enfance plutôt tranquille. J’étais non seulement dorlotée par ma mère, mais aussi par mes deux grandes sœurs. Et, tout comme mon père aimait m’apprendre à bricoler avec lui, mon frère ainé tachait de m’initier à l’art de la photographie. J’étais heureuse, avec eux cinq. Les premières années, j’étais heureuse d’être la plus jeune, de pouvoir faire autant de caprices que je le souhaitais et les voir exaucés. Mais plus le temps passait, plus mes amies de l’école me parlaient de leur petit frère qui venait de naitre, de leur petite sœur qui faisait ses dents, de leur maman qui était enceinte, plus je commençais à ressentir l’envie d’être grande sœur à mon tour. Encore une fois, mais sans que je n’en fasse la demande, mon vœu fut exaucé, et ma petite sœur vit le jour. J’avais alors six ans. Dans la rue, j’aidais maman à pousser la poussette, et j’étais très fière d’être grande sœur. Puis, deux ans plus tard, j’ai eu un petit frère. Mais, après la joie de la naissance, nous avons appris qu’il était aveugle. Au début, je n’avais pas compris ce que cela pouvait signifier. Mais j’ai fini par comprendre, et je me suis encore plus occupé de lui que de ma petite sœur. J’avais envie de lui montrer que, même s’il ne voyait pas, il pouvait profiter de toutes les merveilles d’une vie d’enfant. Alors j’ai commencé, à mon tour, à lui apprendre à bricoler. Ensemble, on a fabriqué un petit lit pour les poupées de ma petite sœur, ainsi qu’une petite étagère pour ses propres bandes dessinées. On était devenu inséparables. J’étais heureuse. Et, il y a quelques années, mon dernier petit frère est né.
D'ACCODAC ET SINON TON ADOLESCENCE COMMENT ÇA SE PASSE OU COMMENT ÇA S'EST PASSÉ ? POPULAIRE OU MARGINAL ? SOLITAIRE OU FÊTARD ? A vrai dire, dans ma famille, l’adolescence n’a jamais été très dure pour les parents. Tout comme mes ainés, j’ai continué à être une jeune fille agréable à vivre. Mais je crois que c’est dû au fait que, outre mes études, je devais m’occuper de mes frères et sœurs. En effet, les grands étaient partis pour l’université, et mes parents travaillaient tôt le matin jusqu’à tard le soir. Aussi, depuis mes treize ans, j’ai pris sur moi toutes les taches d’une petite maman. Après le collège -puis le lycée- je passais prendre le plus jeune à la crèche -puis à la maternelle-, et les deux autres à l’école maternelle et primaire. Puis on rentrait, tous les quatre, on prenait le gouter, que je préparais moi-même, on faisait nos devoirs, puis on jouait tous ensemble, avant que je ne fasse réchauffer le diner que maman avait préparé avant de partir au travail. On jouait encore un peu, et je devais tous les mettre au lit. Il m’est arrivé bien souvent de m’endormir sur la chaise, près du lit du bébé, lorsque celui-ci peinait à s’endormir. Ainsi, j’ai grandi vite, trop vite peut-être. Je n’ai pas vu mon début d’adolescence passer, et je crains que la suite ne s’avère identique.
BON, TU PENSES QUOI D'AISLINGTOWN ? ET DE CET ATTACHEMENT AUX TRADITIONS, AUX ANCIENNES LÉGENDES ? TU TROUVES ÇA RINGARD OU ÇA TE PASSIONNE ? EST CE QUE T'Y CROIT EN FAIT ? ET PLUS IMPORTANT ENCORE, EST CE QUE T'Y CROIT MAINTENANT, APRÈS CE QUI S'EST PASSÉ ? J’aime beaucoup lire. Et, même si je lis de tout, j’avoue avoir une grande préférence pour la fantasy. Et attention, je parle bien de fantasy, pas de fantastique. En effet, ce n’est pas du tout la même chose. Si le fantastique consiste à introduire des éléments surnaturels dans le monde quotidien, le fantasy raconte des aventures merveilleuses dans un monde inventé. Et, bien souvent, le fantasy s’appuie sur la féérie, les légendes et les prophéties anciennes. J’aime ces légendes, j’aime connaitre leur histoire, mais je n’y crois pas. Des légendes restent des légendes. Et même si, lorsque j’étais enfant, j’aimais chercher les signes de l’existence des fées et autres créatures fantaisistes, j’ai aujourd’hui compris que tout cela n’existe pas, même si certaines choses étranges ne peuvent s’expliquer autrement …
AH OUI D'ACCORD. BON UNE DERNIÈRE CHOSE, EXPLIQUE MOI, QUELLE EST TA SITUATION ACTUELLE ? COMMENT GÈRES TU TA NOUVELLE VIE ? FAIS TU PARTIE D'UN CLAN ? COMMENT Y PARTICIPES TU, QUELLE Y EST TA PLACE ? Depuis le début, j’ai décidé de ne pas paniquer, et surtout de me rendre utile. Et, là où je suis le plus utile à mon gout, c’est avec les jeunes enfants, à la crèche. Parmi les plus grands, certains se demande pourquoi maman ne vient pas les chercher, pourquoi les éducatrices et les auxiliaires ne sont plus là, pourquoi je m’occupe d’eux alors qu’avant je n’étais pas là. Mais voilà, je me sens bien, avec les petits, et m’occuper m’aide à ne pas penser à tout ça. Je ne fais pas partie de ceux qui veulent comprendre, j’ai juste envie de revoir mes parents et mes ainés. Je me sens encore trop jeune pour avoir à m’occuper vraiment de mes cadets, même si je m’occupe d’eux depuis longtemps. Mais entre s’en occuper après l’école et gérer tous leurs problèmes, leurs bobos et leurs angoisses, il y a tout un monde. Mais je vais de l’avant, je refuse de me laisser abattre, de laisser tomber ceux qui ont besoin de moi : les enfants de la crèche, et mes petits frères et sœurs. Ils comptent plus que mes angoisses, que mes peurs, que mes cauchemars. Je dois être forte pour eux, et ne pas me laisser rattraper par la tristesse. HELLO, I LOVE YOU pseudo : aria, aryia ou ariya ₪ âge : seize ans ₪ ton avis sur le forum : génialisime, vraiment je suis super contente d’un tel forum ait vu le jour ₪ où as-tu trouvé trapped ? bazzart ₪ double compte ? pas encore ₪ un dernier mot très cher ? j’vous aime déjà ₪ oh et une dernière chose, peux tu remplir ça s'il te plait ? - Code:
-
Dasha Sidorchuk [color=#993333]₪[/color] [i]Allie-Théa J. Hartley[/i] |
|
“ Allie-Théa J. Hartley ” ₪ THEY'RE GONE. WE'RE ALONE.
₪ âge : seize ans ₪ groupe : we survive ₪ double compte : nope ₪ pseudo : aryia ₪ avatar : dasha sidorchuk ₪ crédits : bazzart ₪ messages : 36 ₪ date d'inscription : 18/08/2013
| Sujet: Re: dans la nuit des temps nous marchons (allie-théa joleen hartley) Lun 19 Aoû - 8:37 | |
| Merci beaucoup beau damoiseau *sors* Ha, la différence entre les genre, plus personne ne s'y intéresse mais c'est fondamental comme truc ! Je me souviens avoir du expliquer à mon cousin que non, Harry Potter n'est pas de la science-fiction. Et oui, cette activité était prédestinée pour un de mes personnages, étant donné que je suis moi-même complétement gaga devant des petits bouts. Donc j'ai pas eu à réfléchir longtemps avant de savoir quoi lui faire faire, même si la pauvre va devoir faire face à des réactions un peu difficiles, quoi. Et merci, j'espère que j'arriverai à la garder gentille, j'joue plutôt des vilaines d'habitude ^^ |
|